Clause de Conscience et Perte de Confiance
Qui fera confiance à celui qui doit agir, au détriment de son patient, aux injonctions d’une collectivité indéterminée et dictatoriale?
Indéterminé car finalement personne ne sait quel pouvoir financier alimentant cette idéologie se cache derrière les activistes. Subodorons que l’argent colossal des trans-humanistes les noyautent, peut être même à leur insu, jouant sur le droit à tout, les bernant aimablement comme savent le faire les sectes.
Car il faut de l’argent, beaucoup d’argent pour faire passer ce qui est contre nature, contre l’ordre de la vie, contre le cours des choses. Maintenant avec les performances sans limite de la Science nous sommes au point de non retour. Nous avons le pouvoir de cloner l’humain et de manipuler son patrimoine génétique comme les épis de maïs ou les frelons asiatiques.
On ne peut que se demander d’où vient la manne qui a transformé la protection des minorités en dictature des minorités, où sont les enjeux sous-jacents, dans quel intérêt ?
Le dessous des cartes est captivant: les associations qui ont du poids sont celles qui ont de l’argent.
Dans le monde de la santé,
– les associations de patients sont majoritairement fondées et soutenues par l’industrie pharmaceutique,
– les associations d’usagers tel de CISS devenu France-ASSO est alimenté à plus de 93% par les Fonds publics, généreusement augmentés tous les ans,
– les syndicats médicaux sont sous perfusion continue de la CPAM.
Pour ces derniers, sans signature des conventions avec l’organisme gestionnaire, pas de subventions !
Le troc est le même pour tous. Sans avis dans le sens du poil : No Money !
Autre mécanisme plus subtil : les faibles hurlent avec les hyènes, espérant ne pas se faire dévorer ou mieux être invités au cénacle, aux grands festins des médailles, des honneurs, des fonctions lucratives ou flattant l’égo.
Enfin, les chercheurs sont fascinés par leur recherche, dans l’attente de l’extase qui va changer le monde.
Voilà, le monde a changé, il est en pleine métamorphose, la performance scientifique n’est pas toujours synonyme de progrès pour l’humanité.
Nous en sommes arrivés à l’AMP, au DPI, à l’eugénisme « positif » de l’enfant parfait pour la race parfaite .
L’eugénisme reichien décrète que la société ne supportant pas les handicapés, les embryons défectueux seront éliminés. Cette belle entreprise nécessite l’abolition de la clause de conscience.
Avec l’instrumentalisation des techniques médicales détournées de leur finalité thérapeutique, la médecine perd sa vocation et les médecins perdront leur âme.
Oui, il y en a encore à croire à l’âme vivante, à espérer, que la machine s’étant emballée irréversiblement finira quand même par être contrôlée par l’Homme à moins que ce ne soit par ses robots.
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