Médecin… le plus beau métier du monde ?
Si l’on en croit le Figaro Etudiant, « le métier de médecin serait le métier idéal dans une liste de 17 métiers ». « Sans surprise, les études de médecine rencontrent effectivement un large succès auprès des jeunes Français. Sur l’année 2013/2014, et ce malgré la difficulté de ce champ d’études, ils étaient 135 372 en médecine et 216 228 au total engagés dans les disciplines de santé ».
Voilà qui fait chaud au cœur, à ceci près que le métier de médecin n’existe pas. Il s’agit d’une profession répondant toujours à une vocation.
Car même « si le métier (fût-il) de roi est grand, noble et flatteur quand on se sent digne de bien s’acquitter de toutes choses auxquelles il engage » (Mémoires de Louis XIV), « la médecine doit être à la fois réaliste et nominaliste. Il faut qu’elle étudie l’individu aussi bien que la maladie » (Alexis Carrel).
Alexis Carrel,
Pionnier de la chirurgie vasculaire, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1912,
il est renommé pour son expérience du cœur de poulet battant in vitro pendant un temps très supérieur à la vie d’un poulet.
Et quoi de plus exaltant que de vouloir soulager les souffrances physiques ou mentales de l’individu, de replacer l’être humain dans son environnement familial et social et de corriger les maux qui l’empêche de s’épanouir ?
Il faut cependant reconnaître que les temps ont quelque peu changé. Les médecins ont perdu leur image de thaumaturges. Ils sont moins écoutés et respectés que par le passé. Les patients s’informent sur internet, veulent un diagnostic sûr, immédiat et le traitement approprié le plus rapidement efficace. Ils ne comprennent pas les hésitations quant aux bénéfices mesurés aux risques.
Par ailleurs, les implications pécuniaires prennent le devant de la scène : les médecins passent pour des nantis aux yeux de bien des concitoyens, ce qui est loin d’être le cas. Témoin la fracture entre le corps médical libéral et la population concernant le tiers-payant généralisé.
Les médecins sont inquiets sur l’avenir de la profession. Mais à vrai dire, comme toutes les professions de notre société du XXIème siècle.
Ils ont cependant pour eux de pouvoir réaliser les actions qui leur tiennent à cœur d’humanisme, de don de soi, de soins aux autres. Tous privilégient le colloque singulier patient-médecin et font leur le principe d’Hippocrate : « guérir parfois, soulager souvent et consoler toujours …. »
OUI, malgré angoisses, contraintes et incertitudes,
MEDECIN EST VRAIMENT LE PLUS BEAU METIER DU MONDE.
Hippocrate le Grand ou Hippocrate de Cos
(en grec : Ἱπποκράτης ,Hippokrates), né vers 460 av. J.-C, considéré comme le « père de la médecine ».
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