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La Lettre de l ’AFFM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les publications ne nous ayant pas été communiquées,
nous avons extrait les diapositives les plus intéressantes pour notre pratique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gynécologue bashing : une violence inquiétante

 

Paris, le jeudi 11 janvier 2018 –

Les participants en décembre aux journées du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) avaient préféré ne pas y prêter attention et se concentrer sur les riches actualités médicales présentées.

Pourtant, les affiches ne pouvaient que faire frémir.

Placardées à l’entrée du salon des congrès, elles interpellaient sans nuance les praticiens :

« Mon consentement doit être demandé et son refus respecté, connard » pouvait-on lire sur l’une d’elle, quand une autre lui faisait écho « Cher gynéco, je n’ai pas besoin de ton avis sur : mon désir d’enfant ou pas; mon choix de contraception ou pas ; mon corps; mon orientation sexuelle ; mes choix de vie; mes convictions et croyances ; mon identité de genre.

Plusieurs posters témoignaient par ailleurs une hostilité marquée au congrès considéré comme « sexiste, patriarcal et paternaliste ».

L’instrumentalisation des médecins « tais-toi et soigne moi »

« La prochaine étape: tuer un gynéco ? »

 

Le syndicat l’Union française pour une médecine libre (UFML) alerté par certains gynécologues a évoqué l’affaire sur les réseaux sociaux, non sans recevoir de nouvelles injures.

Le président de l’organisation, Jérôme Marty s’inquiète auprès du JIM de ce climat de violence, « une ambiance extrêmement délétère » et redoute une escalade dangereuse. « Quelle est la prochaine étape ? Tuer un gynéco ? » s’emporte-t-il en évoquant la possibilité d’un passage à l’acte par des sujets fragiles psychologiquement, passage à l’acte attisé par ce contexte où les gynécologues sont décrits comme « tous des salauds ».

« On ne peut pas laisser passer ça. C’est extrêmement grave » insiste-t-il encore. S’il est parfaitement conscient que des dérapages peuvent être le fait de certains praticiens et que ces actes doivent être portés à la connaissance de la justice, il refuse la généralisation constante qui est faite.

Il s’insurge contre cette façon de « jeter à la vindicte toute une profession, en utilisant le déterminant « les » et non « des », en affirmant qu’il existe une culture du viol chez ces médecins, en employant des mots qui vont bien au-delà de maltraitance, tel le mot de torture.

Il semble et c’est inquiétant, qu’il n’y ait plus de barrière ». Il remarque par ailleurs que ces agitations suscitées par une poignée d’activistes ne reflètent pas les rapports réels entre les patientes et leurs gynécologues.

Aujourd’hui, s’il estime que de plus fortes réactions, notamment du gouvernement, ne sont pas nécessaires afin de ne pas accorder plus d’écho à des turbulences qui ne le méritent pas, il signale très clairement sa volonté d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces affiches s’ils étaient clairement identifiés. Des pistes sont déjà exploitées après la découverte de ces panneaux sur un site internet belge.

 

 

Cette première Lettre de l’AFFM est loin d’être parfaite.

Elle ne représente qu’un petit aperçu de ce qu’elle sera dans sa forme définitive avec des rubriques et des mises à jour diverses concernant nos activités de femmes et de femmes médecins.

Nous attendons de vous toutes les suggestions et critiques afin d’améliorer les différentes rubriques qui seront proposées.

Ecrire à : dr.isabelle.gautier@gmail.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les publications ne nous ayant pas été communiquées,
nous avons extrait les diapositives les plus intéressantes pour notre pratique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gynécologue bashing : une violence inquiétante

 

Paris, le jeudi 11 janvier 2018 –

Les participants en décembre aux journées du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) avaient préféré ne pas y prêter attention et se concentrer sur les riches actualités médicales présentées.

Pourtant, les affiches ne pouvaient que faire frémir.

Placardées à l’entrée du salon des congrès, elles interpellaient sans nuance les praticiens :

« Mon consentement doit être demandé et son refus respecté, connard » pouvait-on lire sur l’une d’elle, quand une autre lui faisait écho « Cher gynéco, je n’ai pas besoin de ton avis sur : mon désir d’enfant ou pas; mon choix de contraception ou pas ; mon corps; mon orientation sexuelle ; mes choix de vie; mes convictions et croyances ; mon identité de genre.

Plusieurs posters témoignaient par ailleurs une hostilité marquée au congrès considéré comme « sexiste, patriarcal et paternaliste ».

L’instrumentalisation des médecins « tais-toi et soigne moi »

« La prochaine étape: tuer un gynéco ? »

 

Le syndicat l’Union française pour une médecine libre (UFML) alerté par certains gynécologues a évoqué l’affaire sur les réseaux sociaux, non sans recevoir de nouvelles injures.

Le président de l’organisation, Jérôme Marty s’inquiète auprès du JIM de ce climat de violence, « une ambiance extrêmement délétère » et redoute une escalade dangereuse. « Quelle est la prochaine étape ? Tuer un gynéco ? » s’emporte-t-il en évoquant la possibilité d’un passage à l’acte par des sujets fragiles psychologiquement, passage à l’acte attisé par ce contexte où les gynécologues sont décrits comme « tous des salauds ».

« On ne peut pas laisser passer ça. C’est extrêmement grave » insiste-t-il encore. S’il est parfaitement conscient que des dérapages peuvent être le fait de certains praticiens et que ces actes doivent être portés à la connaissance de la justice, il refuse la généralisation constante qui est faite.

Il s’insurge contre cette façon de « jeter à la vindicte toute une profession, en utilisant le déterminant « les » et non « des », en affirmant qu’il existe une culture du viol chez ces médecins, en employant des mots qui vont bien au-delà de maltraitance, tel le mot de torture.

Il semble et c’est inquiétant, qu’il n’y ait plus de barrière ». Il remarque par ailleurs que ces agitations suscitées par une poignée d’activistes ne reflètent pas les rapports réels entre les patientes et leurs gynécologues.

Aujourd’hui, s’il estime que de plus fortes réactions, notamment du gouvernement, ne sont pas nécessaires afin de ne pas accorder plus d’écho à des turbulences qui ne le méritent pas, il signale très clairement sa volonté d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces affiches s’ils étaient clairement identifiés. Des pistes sont déjà exploitées après la découverte de ces panneaux sur un site internet belge.

 

 

Cette première Lettre de l’AFFM est loin d’être parfaite.

Elle ne représente qu’un petit aperçu de ce qu’elle sera dans sa forme définitive avec des rubriques et des mises à jour diverses concernant nos activités de femmes et de femmes médecins.

Nous attendons de vous toutes les suggestions et critiques afin d’améliorer les différentes rubriques qui seront proposées.

Ecrire à : dr.isabelle.gautier@gmail.fr