La lettre de l’AFFM

NOS VŒUX

La  Présidente et  l’équipe dirigeante vous souhaitent à  toutes et pour tous  une année heureuse, dynamique, pleine de santé, de joies et de réussites.

Elue Présidente le 7 avril 2017,  je me suis engagée à agir pour le renouveau,  le changement  et de  la  remise à flot de l’AFFM.

Ever green, notre noble  et vénérable association galope vers son centenaire. Nous avons défini  trois axes prioritaires.

Nous faisons  peau neuve avec l’amélioration de communication par le nouveau site, une nouvelle ligne éditoriale de notre journal HYGIE, la création de la section Jeunes Femmes médecins, la réactivation des liens d’amitiés avec les associations féminines et la MWIA, Medical Women International Association

la spécificité de l’exercice au féminin,  notre pratique,  nos actions pour le bien-être et la santé  définissent  notre différence et notre force dans la pléthore des évènements scientifiques et des publications médicales,


ENVIRONNEMENT

Les maladies ont un genre, une temporalité, des espaces plus ou moins favorables à la bonne santé …

Les  perturbateurs endocriniens, au delà d’une » biomode » questionnent sur la  vulnérabilité de la femme enceinte et de l’enfant,  les maladies autoimmunes, la fertilité

 

 

 


LA METAMORPHOSE  DIGITALE

La 4ème révolution industrielle est une mutation .

A bas bruit et cadences exponentielles,  de nouveaux territoires conquièrent le monde de la santé. Les femmes médecins sont-elles préparées,  présentes, concernées ?

il ne s’agit pas que des robots affectueux et des avatars bavards  mais de concepts errant entre réalités et virtualités, de la métamorphose du  vivant génétiquement modifiable et modifié. Il s’agit de   l’impact sur les modes de pensées, de vivre et la  réorganination du travail.

Les femmes médecins ont des messages à faire passer  à toutes les femmes qui veulent tenir leur destin et en main : elles ont à s’impliquer  face aux mutations techno-scientifiques engendrant des  métamorphoses sociétales.

L’association de femmes médecins se veut porteuse de l’équité entre  femmes et  hommes.

L’organisation du travail a toujours été faite par les hommes, pour les hommes.

Les biais de genre sont possibles dans la fabrique des algorithmes et des big data en passe de gérer  notre vie. Nous devons être vigilantes face à l’I.A et nous inscrire à parts égales dans  leur écriture et dans le traitement des données sous peine de reproduire la  sempiternelle empreinte masculine.

Source : http://www.businessinsider.fr/quatrieme-revolution-industrielle-technologies-emergentes-rapport-wef-2018


L’avenir de la médecine est au féminin

En 9 mois, l’AFFM s’est remise à flot et vogue vers le renouveau.

Les changements sont au  menu avec une nouvelle communication et 3 AXES PRIORITAIRES : M.I.T

  • MEMOIRE : Grâce à nos pionnières , nous sommes aujourd’hui médecins.

A New York en 1919 au premier congrès international des femmes médecins,  l’AFFM  a été crée en 1924, reconnue d’utilité  publique  en 193. Elle poursuit ses actions car rien n’est jamais  acquis, et  si l’avenir jamais certain, il est toujours à risques.

  • INNOVATION :
  • Création de la LETTRE DE L’AFFM
  • Refondation du SITE INTERNET : fonctionnel esthétique et maniable
  • Journal HYGIE : NOUVELLE LIGNE EDITORIALE
  • TRANSMISSION Création d’une SECTION JEUNES FEMMES MEDECINS

Les femmes médecins sont des messagères actives de la cause des femmes et des enfants, de leur santé et  leurs besoins spécifiques.

Le 25 novembre eu lieu « Les enfances à risques » au Sénat. PJ

Nous avons besoin de vous, la médecine  a besoin de vous, notre société a besoin de vous.

 

Dr Isabelle GAUTIER

Présidente de l’AFFM


Toutes les publications ne nous ayant pas été communiquées,
nous avons extrait les diapositives les plus intéressantes pour notre pratique.

 

Toutes les publications ne nous ayant pas été communiquées,
nous avons extrait les diapositives les plus intéressantes pour notre pratique.

 


Gynécologue bashing : une violence inquiétante

Paris, le jeudi 11 janvier 2018 –

Les participants en décembre aux journées du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) avaient préféré ne pas y prêter attention et se concentrer sur les riches actualités médicales présentées.

Pourtant, les affiches ne pouvaient que faire frémir.

Placardées à l’entrée du salon des congrès, elles interpellaient sans nuance les praticiens :

« Mon consentement doit être demandé et son refus respecté, connard » pouvait-on lire sur l’une d’elle, quand une autre lui faisait écho « Cher gynéco, je n’ai pas besoin de ton avis sur : mon désir d’enfant ou pas; mon choix de contraception ou pas ; mon corps; mon orientation sexuelle ; mes choix de vie; mes convictions et croyances ; mon identité de genre.

Plusieurs posters témoignaient par ailleurs une hostilité marquée au congrès considéré comme « sexiste, patriarcal et paternaliste ».

L’instrumentalisation des médecins « tais-toi et soigne moi »

« La prochaine étape: tuer un gynéco ? »

Le syndicat l’Union française pour une médecine libre (UFML) alerté par certains gynécologues a évoqué l’affaire sur les réseaux sociaux, non sans recevoir de nouvelles injures.

Le président de l’organisation, Jérôme Marty s’inquiète auprès du JIM de ce climat de violence, « une ambiance extrêmement délétère » et redoute une escalade dangereuse. « Quelle est la prochaine étape ? Tuer un gynéco ? » s’emporte-t-il en évoquant la possibilité d’un passage à l’acte par des sujets fragiles psychologiquement, passage à l’acte attisé par ce contexte où les gynécologues sont décrits comme « tous des salauds ».

« On ne peut pas laisser passer ça. C’est extrêmement grave » insiste-t-il encore. S’il est parfaitement conscient que des dérapages peuvent être le fait de certains praticiens et que ces actes doivent être portés à la connaissance de la justice, il refuse la généralisation constante qui est faite.

Il s’insurge contre cette façon de « jeter à la vindicte toute une profession, en utilisant le déterminant « les » et non « des », en affirmant qu’il existe une culture du viol chez ces médecins, en employant des mots qui vont bien au-delà de maltraitance, tel le mot de torture.

Il semble et c’est inquiétant, qu’il n’y ait plus de barrière ». Il remarque par ailleurs que ces agitations suscitées par une poignée d’activistes ne reflètent pas les rapports réels entre les patientes et leurs gynécologues.

Aujourd’hui, s’il estime que de plus fortes réactions, notamment du gouvernement, ne sont pas nécessaires afin de ne pas accorder plus d’écho à des turbulences qui ne le méritent pas, il signale très clairement sa volonté d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces affiches s’ils étaient clairement identifiés. Des pistes sont déjà exploitées après la découverte de ces panneaux sur un site internet belge.


Cette première Lettre de l’AFFM est loin d’être parfaite.

Elle ne représente qu’un petit aperçu de ce qu’elle sera dans sa forme définitive avec des rubriques et des mises à jour diverses concernant nos activités de femmes et de femmes médecins.

Nous attendons de vous toutes les suggestions et critiques afin d’améliorer les différentes rubriques qui seront proposées.